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Yindrel Eryl'Anthiir
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Yindrel Eryl'Anthiir


Nombre de messages : 2061
Date d'inscription : 21/10/2008

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MessageSujet: Prologue   Prologue Icon_minitimeLun 10 Mai - 0:22

Prologue
Au commencement étaient les Hommes. Du moins, c'est ce qui se raconte. Leur origine réelle dans le monde de Darzania est source d'hypothèses diverses et variées, parfois même complètement loufoques. Il paraîtrait cependant qu'elles seraient connues d'un individu depuis la nuit des temps. Mythe ou réalité, nul ne le sait...
Au début vivant avec une notion très développée de l'entraide et de solidarité, ces hommes encore nomades apprirent très vite à oublier l'altruisme pour s'occuper d'eux. Les mentalités changèrent, les modes de vie aussi. Certains optèrent pour une vie sédentaire et commencèrent à bâtir ce qui serait plus tard de grandes cités. Les notions d'échange de biens, de possessions, de terres apparurent très vite et engendrèrent tout aussi rapidement des conflits d'intérêt. L'ère de la solidarité était déjà révolue pour ces hommes...
Mais d'autres, ceux ayant choisi de conserver leur mode de vie nomade purent voir leurs habitudes se préserver des vices naissant chez ceux qui s'étaient détournés d'eux. À défaut de cités, ils établirent de nombreux campements à travers le monde, toujours à des points stratégiques en fonction de leurs besoins. Campements qui les menèrent eux aussi cependant vers l'abandon de leur errance annuelle au profit d'une vie moins agitée. Mais ils n'en délaissèrent pas pour autant leur générosité et solidarité d'antan. Ils apprirent à vivre ensemble, sans craindre les aléas des longs voyages qu'ils avaient longtemps effectués. Ils refusèrent également, à contrario de leurs anciens frères, de détruire leur environnement pour agrandir leurs possessions terrestres. Ils restaient à l'écoute de la nature, répondaient à ses appels autant qu'elle répondait aux leurs. La légende raconte qu'à force d'écouter leur mère nourricière, leurs oreilles ont pris une forme plus ou moins pointue selon le degré « d'écoute ».
Les premiers à avoir acquis un mode de vie sédentaire choisirent de se faire appeler « zythrewën » ce qui, dans leur langue, signifiait « ceux qui ont le pouvoir ». Un nom bien évocateur de leurs volontés et de leurs us. De la même manièrent, ils donnèrent un nom à leurs frères adorateurs de la nature. Ils les appelèrent « leethyans », soit « fils de la terre ». Nom qui, bien qu'insultant dans leur bouche, correspondait et satisfaisaient les dits-leethyans.
Technologies et savoirs en tout genre se développèrent, aussi bien chez les zythrewën que les fils de la terre. Les premiers axèrent leurs recherches sur le commerce, mais aussi les arts de la forge et de la guerre. En effet, leur affection grandissante pour les biens matériels les avait menés à se livrer des conflits et autres guerres intestines afin de toujours posséder plus.
Les leethyans, quant à eux, étaient bien loin de réfléchir à de pareilles choses qu'ils jugeaient futiles et ne menant à rien. Ils consacraient leur temps et leurs connaissances à leurs « gardiens », comme ils les appelaient. Des entités créatrices du monde, gardiennes des savoirs passés et futurs. Bien que pour la plupart issues uniquement de l'imagination des leethyans, leur foi leur permit de découvrir des arts occultes qui n'avaient pas été révélés aux zythrewën matérialistes. C'est ainsi que les sages découvrirent ce qu'ils appelèrent magie, ou encore Art. Il ne s'agissait encore à l'époque que de tours mineurs, tels que l'invocation d'une petite flamme pour allumer une bougie ou encore la purification de l'eau pour la rendre potable. Mais bien que de tels sortilèges soient à présent mineurs et insignifiants, ils étaient les prémices d'un art naissant et qui allait prendre une ampleur que personne n'imaginait.
Envieux d'un tel savoir sans cesse grandissant, les zythrewën ne tardèrent à y voir un intérêt et s'y intéressèrent eux aussi. Mais l'apprentissage fut rude et très rares furent ceux qui parvinrent à l'acquérir et à maîtriser les tours les plus simples de cet art occulte.

Parallèlement, les hommes ayant le plus de notoriété et de connaissances dans leurs domaines de prédilection furent peu à peu respectés puis vénérés telles des divinités vivantes. Ceux-là montraient également, en plus de leurs facultés au combat, à la forge, à la stratégie ou même à la musique, une étrange résistance aux ravages du temps. Fait surnaturel ou excellente santé dans un monde où les maladies faisaient rage et étaient souvent mortelles, beaucoup de suppositions furent émises, mais aucune réponse concrète ne fut apportée.
Ces « dieux vivants » connurent un essor fulgurant dans les premières décennies avant de sombrer dans l'oubli, remplacés par d'autres ou tout simplement désuets. Quelques uns percèrent cependant. Ils furent nommés les « vrais dieux » par leurs fidèles, pour les différencier des imposteurs qui tentaient en vain de se faire considérer comme des déités à part entière. Ces vrais dieux étaient d'origine leethyane pour la plupart, mais il y avait également quelques rares zythrewën. Les premiers avaient acquis une grande partie de leur savoir via la magie même si ce n'était pas leur domaine principal de connaissance et surpassaient en tous points leurs frères de sang. Les seconds, essentiellement dévoués aux arts de la guerre, excepté leur longévité et quelques connaissances accrues, ne se différenciaient que peu de leurs concitoyens.
Parmi les divinités les plus importantes et ayant joué un grand rôle dans l'histoire, s'il faut en retenir une, il s'agit de Tyruà, la première déesse de la magie. D'origine leethyane selon certains, zythrewë pour d'autres, elle apprit l'Art avec une grande facilité et en acquit rapidement une maitrise que beaucoup enviaient. Afin de rendre les arcanes accessibles au plus grand nombre possible, elle demanda la construction d'institutions visant à enseigner l'art. Cette demande fut appliquée volontiers par les peuples de Darzania, qui y trouvaient chacun leur compte. Par la suite, nombre de mages furent formés, bien que peu d'entre eux aient seulement réussi à maîtriser les énergies occultes des arcanes. De nombreux livres et manuels furent rédigés dans une optique d'enseignement. Afin de conserver de tels ouvrages et le savoir qu'ils contenaient, la déesse demanda également la construction de trois tours dites « du savoir ». Ces bâtiments furent respectivement achevés en 1342 pour la première nommée « Irréelle », 2427 pour « l'Immuable » et 2428 pour « l'Impassible ». Elles seraient les gardiennes des connaissances magiques de l'univers, que ce soit sous la forme de manuscrits ou par des personnes physiques.

Durant ces siècles, ces millénaires, les peuplades leethyanes s'étaient elles aussi différenciées. Bien qu'ayant des intérêts et un passé commun, ceux qui vivaient dans les montagnes commencèrent à s'isoler des autres. Ce furent les premiers à se séparer ainsi de leurs racines. Les voyages entre les cols étant longs et laborieux, souvent dans un climat hostile, ils prirent vite l'habitude d'user de magie pour voler, arborant alors de magnifiques ailes blanches. Ces dernières, au fil du temps, finirent même par faire partie intégrante de leur anatomie, ne nécessitant plus l'emploi de la magie pour être invoquées. De même, la couleur de leur peau, de leurs yeux et de leur chevelure s'adapta peu à peu à l'environnement, prenant des teintes très claires, souvent blanches avec parfois quelques reflets bleutés. Ils se firent appeler « yllealyël », bien que les zythrewën employaient régulièrement le terme péjoratif pouvant être traduit par « elfe ailé ».
D'autres choisirent de reprendre une vie nomade dans les déserts, voulant renouer des liens avec leur passé. Ils se firent appeler « Arpenteurs des Landes Arides » pour se différencier des autres leethyans. Nom que les hommes méprisants remplacèrent volontiers par le sobriquet « elfe sauvage » de par le caractère primitif et parfois justement sauvage de ces individus.
D'autres encore, souhaitant se couper des mentalités de ceux qui les entouraient, se réfugièrent dans les cavités souterraines du monde et y établirent de gigantesques cités. L'isolement et leur aversion pour les us de leurs cousins de la surface les firent nourrir une haine viscérale envers eux. Ils apprirent à vivre dans un monde où l'envie et la violence prenaient une place de plus en plus importante. Cela vint bien évidemment entacher leurs relations. Des guerres de clan commencèrent à faire rage, arbitrées par les dirigeants de la cité, qui se régalaient de tels spectacles. Ils étaient à présent bien loin du calme et du pacifisme légendaire des leethyans. Leur physique se modifia pour s'adapter à ces nouvelles conditions de vie. Leurs yeux apprirent peu à peu à voir à travers les ténèbres qui les entouraient constamment, leur taille se réduit afin d'optimiser leurs déplacements dans les cavités rocheuses aux plafonds bas. Usant eux aussi de magie, ils apparaissaient souvent avec une peau d'un noir d'ébène et une abondante chevelure blanche. Cette caractéristique finit par faire partie intégrante de leur morphologie et leur peau prit des teinte ardoises, leur conférant un camouflage avec la pierre les entourant. Les hommes leur donnèrent le nom de « drows » même si les personnes concernées se préféraient l'appellation « ewaën ».
Enfin, les derniers restèrent fidèles à leurs origines et demeurèrent dans leurs petites cités. Une grande majorité d'entre elles étant situées dans les bois et forêts pour des raisons de proximité avec leur mère nourricière à présent représentée par le couple de divinités Syndaar et Elthwinthe Tweil. Mais malgré cela, ils se donnèrent des noms différents en fonction de la localisation de leurs cités. Les habitants de la province de Heeldä prirent le nom « d'alnehuyën », ceux d'Eeranyë celui « d'yweàn » et les autres « lÿeàn ».

La vie poursuivit son cours, parsemée ci et là des conflits d'intérêt générés par les hommes. Beaucoup tentèrent de les enrayer pour qu'ils cessent. En vain. Il était déjà trop tard pour changer les choses et les mentalités déjà profondément empreintes de corruption et d'expansionnisme.
Alors que certains se faisaient la guerre, d'autres malgré tout tentaient d'unifier les peuples et de protéger leurs sujets de conflits avec lesquels ils n'avaient aucun lien. Ce fut le cas de Thryan Azalkayanah, un souverain alnehuyë, en l'an 3439. Sous l'apparence d'une épée, il voulut montrer ses intentions protectrices et unificatrices. Dans le plus grand secret, l'épée fut forgée par d'éminents artisans dont l'identité était méconnue. Mais des rumeurs couraient selon quoi Tyruà elle-même avait participé à la création de l'arme et s'était sacrifiée pour cela. Mythe ou réalité, là encore, nul ne sut démêler le vrai du faux. Vérité ou non, comme tout bien symbolique ou un tant soit peu puissant ou rare, la lame attisa les convoitises. Beaucoup tentèrent ainsi de s'en emparer, mais tous échouèrent.
Certaines de ces tentatives, menées par les hommes de la province d'Heterê donnèrent même lieu à deux guerres ayant finalement dégénéré, les soldats ne se souvenant même plus pour quoi il se battaient : celle de Lèze de 3688 à 3701 et celle de l'Iryllenui de 4316 à 4323.
En l'an 5275, un autre conflit plana au-dessus du Royaume de l'Ahel, dirigé par un des descendants de Thryan Azalkayanah. La raison était la même : la convoitise de l'arme. Mais cette fois-ci, ce n'était pas une nation qui se levait contre le roi. Il s'agissait d'un mage ayant mal tourné mais qu'il ne fallait pas prendre à la légère. Car ses connaissances pouvaient mettre en danger plus de monde qu'il y paraissait...
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